dimanche 9 octobre 2011

La Boîte à CouCou


Bien que peu connue sur le terroir d’Annecy, l'Avenue de la Mandallaz recèle bien des secrets. Prendre le temps de s’arrêter au N° 11, c’est découvrir un éclat d’ingéniosité dans un quartier encore trop délaissé.

Dés les premiers pas au travers de ce lieu insolite, tous vos sens sont mis à l’épreuve, les papilles en effervescence font vibrer votre estomac face à ce mélange d’odeurs tant désiré. L’esprit appâté découvre alors une Woodtrend où vos yeux se laissent transporter par une nature si savamment transposée. Et paradoxalement votre ouïe jouie de la rythmique d’un rock suave qui amène tous vos sens à apprécier cette ambiance, lounge, chaleureuse et conviviale.

Accompagné par le maitre des lieux tel un ami d’enfance, vous vous surprenez à côtoyer toile de Jute et écorce d’arbre pour découvrir une table simplement dressée. L’exceptionnel tableau de chasse qui trône au dessus de votre tête ne laisse personne indifférent.

Viennent alors les choses sérieuses. Dès 14€, vous accédez aux Woks en tous genres, selon vos choix bœuf, volaille ou gambas agréablement cuits et doux, ou opter pour tous ces suprêmes en brochettes ou en plats traditionnels ne dépassant guère 19€. Toujours dans une ambiance extravagante découvrez avec grand émoi une assiette joliment présentée. Quoiqu’il en soit la recette maison reste la même, légumes croquants agrémentés d’une sauce asiatique qui ne vous laisse pas sur votre faim.

Par souci de ne pas savoir choisir votre dessert maison, optez pour la Crème Brûlée aux multiples saveurs curieusement présentée dans un plat à escargot et agrémentée d’une fraise sur un coulis de chocolat.

Alors,

Ça vaut le coup ? Oui si vous aimez les ambiances festives et détendues au risque d’avoir les oreilles envahies par une musique un peu trop présente qui peut présenter un désagrément pour apprécier un bon repas.

Ça vaut le coût ? Sans aucun doute pour découvrir à frais très raisonnables une cuisine maison simple, soignée et agréablement surprenante.

http://boiteacoucou.fr/

mercredi 24 août 2011

Trilogie Cold Prey

Cold Prey est une trilogie norvégienne qui a démarré en 2006. Genre ? horreur, plus particulièrement un slasher. Kezako ? C'est un genre de film que la saga SCREAM de Wes Craven a apporté au cinéma. En gros, y'a un gros méchant vilain que rien ne semble arrêter qui s'acharne sauvagement sur une bande de jeunes jusqu'à ce qu'il n'en reste plus qu'un, voire plus rien. Pour pimenter un peu le scénario et relever l'intérêt de ce genre de films qui finit par manquer cruellement d'originalité, on ajoute une blonde avec des gros seins et d'autres caricatures du même genre.

Cold Prey nous arrive directement de Norvège qui n'en est pas à son premier coup d'essai et qui signe ici une belle saga. Mon avis sur cette saga et comme celui que l'on trouve sur internet. Cette manière de présenter un film du genre où tout semble calculer à l'avance et sans doute une des meilleurs que j'ai pu voir. Les personnages ne sont pas des héros et leurs réactions sont loin d'être idiotes. Vous ne verrez pas la fameuse blonde aux gros seins courir toute nue dans un couloir en hurlant à plein poumons. Ça n'arrive pas dans Cold Prey et c'est tant mieux, ça donne de la crédibilité au film. Du côté du méchant et de la manière qu'il a de prendre soin de ses hôtes, on est dans quelque chose de plus conventionnelle proche d'un "Massacre à la tronçonneuse" avec un côté toujours plus cru car il n'y a pas d'artifices exagérés dans ce film, du coup,  tout prend une dimension plus prenante. On est quand même loin d'un film gore sans histoire.

Le premier épisode se passe en montagne et on fait donc la connaissance du méchant et d'une bande de jeunes qui se retrouvent prisonniers dans un hôtel désaffecté, perdu en pleine montagne. Le second épisode se passe en ville, on retrouve une rescapée du précédent opus qui doit à nouveau faire face au méchant que l'on croyait mort et que l'on a ramené à la morgue. Mais comme un méchant ça ne meurt jamais, il revient à la vie et mène la vie dure (encore) à notre héroïne qui finit par s'en sortir (encore). Le troisième épisode est en fait un prequel. En fait, quand les acteurs sans qui le film ne serait pas ce qu'il est, ne resignent pas pour un nouvel opus commercial, on change de stratégie en revenant aux sources de l'histoire. On met en scène le commencement du début de pourquoi le méchant il est devenu méchant et on tourne sans les acteurs des premiers opus ! malin ! Sauf que là, et comme pour les grosses franchises américaines, ça sonne un peu faux et on s'éloigne de l'authenticité des premiers films. Ça reste "agréable" et plus sympa qu'un énième opus d'une franchise américaine. Les norvégiens auraient pu faire preuve de bon sens et s'arrêter tant qu'il était encore temps... ah l'appât du gain ... Le premier opus est de loin mon préféré, les deux autres perdant progressivement de l'intérêt.

Alors
Ça vaut le coup ? pour ceux qui aiment ce genre de films, assurément.
Ça vaut le coût ? En France, vous ne pourrez pas le voir au cinéma, louez le.









dimanche 21 août 2011

Alors patrons et patronnes sont à l'honneur dans cette comédie un poil déjantée qui doit bien faire marrer les ricains....... et tout juste faire grimacer les français.
Du beau monde pour ce "petits meurtres des maudits patrons entre amis". Des vedettes qui apparaissent dans les seconds rôles et des jeunots au devant de la scène. Ils s'en tirent plutôt pas mal dans le genre 3 loosers : un simplet gentil, un lubrique futé et un prude histérique : toute l’Amérique moderne réunie ici pour combattre la vilaine, détestable ancestrale cultisime et culturelle "american life" : le fric, le cul et la débauche.
Kevin Spacey dans le fric : Caricature du patron qui a des couilles. Jennifer Aniston, superbe dentiste qui ne demande qu'à voir celles des autres et Colin Farrel qui en est dépourvu. Belle brochette de vedettes qui cassent leur image, j'aime ça. Ah oui , ne vous offusquez pas pour "couilles", de retour du film ça vous paraitra banal tellement il y a de vulgarité dans les dialogues. Oreilles chastes s'abstenir.
Vous rajoutez une police tournée en ridicules pantins lobotomisés en uniforme et vous avez là un cocktail que vous pourrez déguster "bien frappé". En effet, c'était rafraichissant. Avec les 30° dehors, j'ai préféré ça à un Captain America fatiguant, à une meute de singes qui ne savent plus se tenir et à un barbare qui taille du gras à longueur de sabre.
Ah si, une chose super dans ce film : la bande son.
Vivement mercredi prochain avec les cow-boy et les aliens, on va l'avoir notre bon gros film de l'été.

Si ça vaut le coup ? Attendez le DVD
Si ça vaut le coût ? Louez le DVD


samedi 6 août 2011

La ferme du Pré Ombragé

Pesticide, fongicide, insecticide, herbicide,.......  sont des produits bannis pour Raphaëlle Métral, agricultrice bio qui, depuis 3 ans, met un point d'honneur à fournir tous les vendredis après-midi de l'année, ses légumes de saison..... en toutes saisons. Qu'il pleuve, vente et même neige, il y a toujours un rayon de soleil sous les tôles de son marché couvert à la ferme.

Vous connaissez les enseignes bio qui fournissent tous les produits de consommation y compris les fruits et légumes dits "de saison" ! Comme les tomates, les courgettes qui viennent toutes bien sûr de l' agriculture biologique.
Mais sont-elles écologiques quand elles traversent au mieux la France en été et au pire l'Espagne ou même les océans quand on les trouve ..... l'hiver chez nous ?
Sans parler de la date de récolte ni du mode de culture, car contrairement à une idée reçue, il est aujourd’hui possible de faire une  culture bio en hydroponie.
Les hollandais sont même les champions pour faire pousser sans terre ni trop de soleil des tomates, poivron, courgettes et autres .... et aujourd'hui j'ai l'impression qu'on en trouve de plus en plus sur les étalages des magasins "bio" avec de moins en moins de gout. D'accord c'est bio, le cahier des charges est respecté.
Mais moi ,quand je mange je veux que ce soit bon, que mes papilles et mes narines soient sollicitées, restent entrainées à sentir, à gouter, à faire passer les saveurs de la diversité des légumes et des terroirs où ils ont poussé. Et dans terroir, il y a terre, respect, nature, local, paysan, famille, racines ......
Et bien voilà, il y a tout ça à la ferme du Pré Ombragé.
Les légumes poussent et sont récoltés en saison, ils ont des racines dans la terre de Montagny les Lanches. C'est à 1/4 d'heure d'Annecy et c'est tous les vendredi à partir de15h30.
Et en plus, comme c'est un groupement , une GAEC, il y a aussi du pain, du fromage, des oeufs, de l'huile, du jus de pomme, du lait frais, de la tomme blanche  et de temps en temps un Maitre éleveur de Menthonex sous Clermont vient proposer poulets, canards, veau, boeuf, cochon. Tout ce petit monde élevé en pure (et dure) tradition écologique et biologique.

Alors avec tout ça, on a de quoi faire à manger vous pensez ?

Nous on achète depuis l'origine, c'est très pratique, économique et sûr que si vous allez là bas avec vos enfants, plus jamais ils ne se demanderont "Mais d'où ça vient les légumes ? et le lait ?"
"De la ferme, mon enfant....... les légumes, ça ne pousse pas dans les magasins !"

Alors, est ce que ça vaut le coût ?
C'est en moyenne inférieur au prix des magasins bio. Quand on mord dans une tomate, il y a de la chair. La courgette est dense, elle reste ferme quand on la cuit.
En termes de déplacement, depuis Annecy, ça prend 3/4 d'heure tout dit tout fait, et 1,20€ de carburant.
Nous on alterne avec nos voisins, un petit coup de fil en étant surplace pour dire ce qu'il y a sur l'étalage, et hop une cagette pour 2 et 2 fois moins de déplacements.

Est-ce que ça vaut le coup ?
Allez y, discutez avec Raphaëlle, goutez, cuisinez et vous verrez par vous même.

GAEC Le Pré Ombragé - Chef-lieu
74 600 MONTAGNY LES LANCHES
04.50.46.71.31
lepreombrage@gmail.com

samedi 30 juillet 2011

Chez Ingalls


Sirotant un Mojito ce samedi soir, je donne mon avis sur un resto mucho simpatico  de Annecy.
Chez Ingalls, au fond d'une cours de la rue Vaugelas, il faut pénétrer pour découvrir une terrasse bien abritée.
Sur fond de musique cool, une équipe sympa pour une cuisine moderne de bonne qualité.

Un tartare de boeuf coupé au couteau assaisonné comme il faut, un tartare de saumon préparé aux herbes croquantes et céleri. Tous les 2 accompagnés d'excellentes frites maison.
Même le hamburger, classique mais revu version resto, a satisfait la demoiselle pourtant gourmande.
Le dessert juste derrière en forme de café gourmand. Pas donné mais bien garni et c'est pas toujours le cas.
Le fondant au chocolat avait l'air imposant et coulant.

C 'est rapide, branché, ça tourne comme une horloge et c'est bon.
Un aperçu filmé : http://www.chezingalls.fr/video


Alors ça vaut le coût ?
Menu du jour à 9€, tartare à la carte à 13€ pour le saumon et 15€ pour le boeuf. Rien à dire et la qualité est au rendez-vous.
Et ça vaut-il le coup ?
Bien oui, pour un endroit en plein centre d'Annecy où on ne se fait pas arracher un bras, c'est encore bon de pouvoir compter sur des endroits où l'accueil est franc. On est là pour passer un bon moment entre annéciens parce que forcément, au fond d'une cours, ça se cherche et c'est bien.
Restez comme ça et on se verra encore quelques fois.

L'exquise Esquisse

C'est un tableau de Maitre qui se déguste au 21 de la rue Royale à Annecy.

Au fil des plats, de la mise en bouche aux mignardises, ce sont les couleurs, les saveurs, les parfums et les textures qui m'envahissent les sens.
Dès le rosé versé dans le verre, c'est un bouquet fruité qui monte aux narines.
Une carte découverte 4 ou 5 plats joue à fond la saison.
La verticale de légumes où les couleurs et les préparations incitent à ne rien laisser (excepté la queue de câpre et la cosse des petits pois frais). Composée comme une farandole de couleur, elle stimule le goût en laissant à chaque légume le soin de préparer la suite....
Un pigeon rosé désossé rôti sur peau accompagné d'une tasse blanche recouverte à s'y méprendre d'une mousse de café Liégeois. Et là le pur bonheur, à découvrir (Sans parler du contenu, on ne parle pas du bonheur, on le vit ! nous avons juste fait remarquer qu'il existait des récipients qui s'appellent des bols... pour le prochain achat de vaisselle !) Ceci accompagné d'un Pinot de Bourgogne léger et gouleyant. Pour le reste de la table, la version poisson proposait une queue et pince de Homard Bleu en écume de citron vert, la Bretagne en direct.
Une tome blanche garnie d'herbe aromatiques fraiches, du gout et de la tenue en bouche. Tome blanche de Brie, un pré-formage du Brie dans un pré-fromage léger et frais.
Dessert, une barre chocolatée, une ligne de caramel beurre salé pour une finale en douceur a terminé cette belle soirée découverte d'un petit resto par la taille mais grand par son cuisinier aux fourneaux et à la salle. Accompagné de son épouse au service et aux vins, un couple qui respire la gentillesse et le partage. J'adore.


Alors si ça vaut le coût ?
Menu 3 plats à 28€ et découverte 4 plats à 35€, 42€ pour le 5 plats. Rien à dire les €uros sont bien dépensés
Et si ça vaut le coup ?
Bien sûr, ça ferait une cantine assez chère mais abordable à tout fin gourmet pour un plaisir gastro-économique haut-savoyard, et ça c'est assez rare pour ne pas en profiter le plus souvent possible.

vendredi 29 juillet 2011

Colombiana

Colombiana (fiche AlloCiné), est la dernière production des studios Europa corp, produit et scénarisé par notre Luc Besson national. La bande-annonce donne envie, les acteurs me rappellent des souvenirs (Michael Vartan que j'ai découvert dans Alias et la belle Zoe Saldana récemment découverte dans Avatar), alors je me dirige hier soir dans les salles obscures pour me faire un avis en espérant passer un moment sympa.

Je ne vais pas réécrire le synopsis, mais l'histoire n'est pas très originale : en un mot vengeance. Je passe les détails. Ça tire, ça tape et au final on passe un bon moment. Le rythme est bon et le film ne souffre d'aucune phase molle, celle du genre où se demande quand est-ce que l'action démarre. Besson se permet des références à ses anciens succès. Il insère à plusieurs endroits du film des références aux films qui ont fait de lui qui il est. Le principe de "tueur" n'est pas sans rappeler "Nikita". Des séquences où on se croit dans Léon : "Je sais ce que je veux faire plus tard, je veux être tueuse " dit la nièce à son oncle avant de rajouter "apprends moi!". On s'attend presque à ce que la petite prononce le mot "nettoyeur". Le film démarre avec quelques cascades Yamakazi, et le combat final rappelle très clairement quelques scènes de castagne directement empruntées à "Taken". Bref beaucoup de rappels, qui ont finalement leur place dans ce film. À dire vrai, j'attendais presque un rappel du "grand bleu" et j'y ai presque cru quand on aperçoit une piscine avec des ... requins. Dommage ça aurait pu compléter l'autohommage.
Si ce film m'a bien plu et que je ne me suis pas ennuyé, j'ai quand même vu quelques petits défauts. Les requins dans la piscine sont clairement faux et ça se voit comme le nez au milieu de la figure, dommage. Quelques cascades pas très naturelles ainsi que deux ou trois raccourcis dans le scénario où on se demande comment certains rapprochements sont faits. Ça reste un film d'action, pas un thriller psychologique. Ma grande déception est le trop petit rôle de Michael Vartan. On doit le voir trois fois en tout est pour tout. C'est un bon acteur qui aurait vraiment pu amener quelque chose d'intéressant au film, je me demande même si au final, son rôle est nécessaire dans le film ?

Alors Colombiana ?
Ça vaut le coup ? c'est un bon film, assurément.
Ça vaut le coût ? vu le prix d'un billet de cinéma aujourd'hui je pense pas, attendez qu'il passe à la télé.