mercredi 24 août 2011

Trilogie Cold Prey

Cold Prey est une trilogie norvégienne qui a démarré en 2006. Genre ? horreur, plus particulièrement un slasher. Kezako ? C'est un genre de film que la saga SCREAM de Wes Craven a apporté au cinéma. En gros, y'a un gros méchant vilain que rien ne semble arrêter qui s'acharne sauvagement sur une bande de jeunes jusqu'à ce qu'il n'en reste plus qu'un, voire plus rien. Pour pimenter un peu le scénario et relever l'intérêt de ce genre de films qui finit par manquer cruellement d'originalité, on ajoute une blonde avec des gros seins et d'autres caricatures du même genre.

Cold Prey nous arrive directement de Norvège qui n'en est pas à son premier coup d'essai et qui signe ici une belle saga. Mon avis sur cette saga et comme celui que l'on trouve sur internet. Cette manière de présenter un film du genre où tout semble calculer à l'avance et sans doute une des meilleurs que j'ai pu voir. Les personnages ne sont pas des héros et leurs réactions sont loin d'être idiotes. Vous ne verrez pas la fameuse blonde aux gros seins courir toute nue dans un couloir en hurlant à plein poumons. Ça n'arrive pas dans Cold Prey et c'est tant mieux, ça donne de la crédibilité au film. Du côté du méchant et de la manière qu'il a de prendre soin de ses hôtes, on est dans quelque chose de plus conventionnelle proche d'un "Massacre à la tronçonneuse" avec un côté toujours plus cru car il n'y a pas d'artifices exagérés dans ce film, du coup,  tout prend une dimension plus prenante. On est quand même loin d'un film gore sans histoire.

Le premier épisode se passe en montagne et on fait donc la connaissance du méchant et d'une bande de jeunes qui se retrouvent prisonniers dans un hôtel désaffecté, perdu en pleine montagne. Le second épisode se passe en ville, on retrouve une rescapée du précédent opus qui doit à nouveau faire face au méchant que l'on croyait mort et que l'on a ramené à la morgue. Mais comme un méchant ça ne meurt jamais, il revient à la vie et mène la vie dure (encore) à notre héroïne qui finit par s'en sortir (encore). Le troisième épisode est en fait un prequel. En fait, quand les acteurs sans qui le film ne serait pas ce qu'il est, ne resignent pas pour un nouvel opus commercial, on change de stratégie en revenant aux sources de l'histoire. On met en scène le commencement du début de pourquoi le méchant il est devenu méchant et on tourne sans les acteurs des premiers opus ! malin ! Sauf que là, et comme pour les grosses franchises américaines, ça sonne un peu faux et on s'éloigne de l'authenticité des premiers films. Ça reste "agréable" et plus sympa qu'un énième opus d'une franchise américaine. Les norvégiens auraient pu faire preuve de bon sens et s'arrêter tant qu'il était encore temps... ah l'appât du gain ... Le premier opus est de loin mon préféré, les deux autres perdant progressivement de l'intérêt.

Alors
Ça vaut le coup ? pour ceux qui aiment ce genre de films, assurément.
Ça vaut le coût ? En France, vous ne pourrez pas le voir au cinéma, louez le.









dimanche 21 août 2011

Alors patrons et patronnes sont à l'honneur dans cette comédie un poil déjantée qui doit bien faire marrer les ricains....... et tout juste faire grimacer les français.
Du beau monde pour ce "petits meurtres des maudits patrons entre amis". Des vedettes qui apparaissent dans les seconds rôles et des jeunots au devant de la scène. Ils s'en tirent plutôt pas mal dans le genre 3 loosers : un simplet gentil, un lubrique futé et un prude histérique : toute l’Amérique moderne réunie ici pour combattre la vilaine, détestable ancestrale cultisime et culturelle "american life" : le fric, le cul et la débauche.
Kevin Spacey dans le fric : Caricature du patron qui a des couilles. Jennifer Aniston, superbe dentiste qui ne demande qu'à voir celles des autres et Colin Farrel qui en est dépourvu. Belle brochette de vedettes qui cassent leur image, j'aime ça. Ah oui , ne vous offusquez pas pour "couilles", de retour du film ça vous paraitra banal tellement il y a de vulgarité dans les dialogues. Oreilles chastes s'abstenir.
Vous rajoutez une police tournée en ridicules pantins lobotomisés en uniforme et vous avez là un cocktail que vous pourrez déguster "bien frappé". En effet, c'était rafraichissant. Avec les 30° dehors, j'ai préféré ça à un Captain America fatiguant, à une meute de singes qui ne savent plus se tenir et à un barbare qui taille du gras à longueur de sabre.
Ah si, une chose super dans ce film : la bande son.
Vivement mercredi prochain avec les cow-boy et les aliens, on va l'avoir notre bon gros film de l'été.

Si ça vaut le coup ? Attendez le DVD
Si ça vaut le coût ? Louez le DVD


samedi 6 août 2011

La ferme du Pré Ombragé

Pesticide, fongicide, insecticide, herbicide,.......  sont des produits bannis pour Raphaëlle Métral, agricultrice bio qui, depuis 3 ans, met un point d'honneur à fournir tous les vendredis après-midi de l'année, ses légumes de saison..... en toutes saisons. Qu'il pleuve, vente et même neige, il y a toujours un rayon de soleil sous les tôles de son marché couvert à la ferme.

Vous connaissez les enseignes bio qui fournissent tous les produits de consommation y compris les fruits et légumes dits "de saison" ! Comme les tomates, les courgettes qui viennent toutes bien sûr de l' agriculture biologique.
Mais sont-elles écologiques quand elles traversent au mieux la France en été et au pire l'Espagne ou même les océans quand on les trouve ..... l'hiver chez nous ?
Sans parler de la date de récolte ni du mode de culture, car contrairement à une idée reçue, il est aujourd’hui possible de faire une  culture bio en hydroponie.
Les hollandais sont même les champions pour faire pousser sans terre ni trop de soleil des tomates, poivron, courgettes et autres .... et aujourd'hui j'ai l'impression qu'on en trouve de plus en plus sur les étalages des magasins "bio" avec de moins en moins de gout. D'accord c'est bio, le cahier des charges est respecté.
Mais moi ,quand je mange je veux que ce soit bon, que mes papilles et mes narines soient sollicitées, restent entrainées à sentir, à gouter, à faire passer les saveurs de la diversité des légumes et des terroirs où ils ont poussé. Et dans terroir, il y a terre, respect, nature, local, paysan, famille, racines ......
Et bien voilà, il y a tout ça à la ferme du Pré Ombragé.
Les légumes poussent et sont récoltés en saison, ils ont des racines dans la terre de Montagny les Lanches. C'est à 1/4 d'heure d'Annecy et c'est tous les vendredi à partir de15h30.
Et en plus, comme c'est un groupement , une GAEC, il y a aussi du pain, du fromage, des oeufs, de l'huile, du jus de pomme, du lait frais, de la tomme blanche  et de temps en temps un Maitre éleveur de Menthonex sous Clermont vient proposer poulets, canards, veau, boeuf, cochon. Tout ce petit monde élevé en pure (et dure) tradition écologique et biologique.

Alors avec tout ça, on a de quoi faire à manger vous pensez ?

Nous on achète depuis l'origine, c'est très pratique, économique et sûr que si vous allez là bas avec vos enfants, plus jamais ils ne se demanderont "Mais d'où ça vient les légumes ? et le lait ?"
"De la ferme, mon enfant....... les légumes, ça ne pousse pas dans les magasins !"

Alors, est ce que ça vaut le coût ?
C'est en moyenne inférieur au prix des magasins bio. Quand on mord dans une tomate, il y a de la chair. La courgette est dense, elle reste ferme quand on la cuit.
En termes de déplacement, depuis Annecy, ça prend 3/4 d'heure tout dit tout fait, et 1,20€ de carburant.
Nous on alterne avec nos voisins, un petit coup de fil en étant surplace pour dire ce qu'il y a sur l'étalage, et hop une cagette pour 2 et 2 fois moins de déplacements.

Est-ce que ça vaut le coup ?
Allez y, discutez avec Raphaëlle, goutez, cuisinez et vous verrez par vous même.

GAEC Le Pré Ombragé - Chef-lieu
74 600 MONTAGNY LES LANCHES
04.50.46.71.31
lepreombrage@gmail.com